mercredi 11 janvier 2012

الإعلام في تونس مرة أخرى!

وعادت حليمة إلى عادتها القديمة!!'... واحد من عناوين كثيرة عبرت بها بعض الصحف التونسية عن امتعاضها الشديد من تعيينات الحكومة الأخيرة لقيادات إدارية لكبرى المؤسسات الصحافية في البلاد. هذه التعيينات لم تكتف بأن وضعت على رأس مؤسسات مثل وكالة الأنباء الرسمية والإذاعة والتلفزيون والصحف الحكومية بعض الوجوه ممن عرفت بأنها كانت جزءا من جوقة بن علي الإعلامية، بل وصلت حد تعيين قيادات تحريرية لبعض هذه المؤسسات في سابقة خطيرة من نوعها. 
قد لا تكون الحكومة قدّرت احتمال حدوث هذه الردود الغاضبة حق قدرها، وقد لا تكون أدركت حقيقة أن التونسيين ما عاد يعجبهم العجب فكيف لهم أن يقبلوا بمن عـُـــرف من قبل وجـُـــرّب!! لكنها في كل الأحوال أخطأت خطأ جسيما عليها أن تتداركه سريعا وقد تكون شرعت في ذلك لأن الاعتراف بالخطأ ومحاولة إصلاحه تظل دائما أكرم وأهون من العناد الأجوف. وقد يكون ما حدث من باب 'رب ضارة نافعة' لأنه عكس بقوة وسرعة مزاج التونسيين والإعلاميين في رفض كل عودة إلى الوراء. 
لنذكـّــر الحكومة التونسية في هذه الحادثة لعل الذكرى تنفعها: في تموز/يوليو 1988 أي بعد ثمانية أشهر من وصول بن علي إلى السلطة وما أعقب ذلك من ارتياح وطني شامل تقريبا ووسط أجواء من الحريات افتقدها التونسيون كثيرا، عينت الحكومة واحدا من أهم وجوه التطبيل الإعلامي في عهد الرئيس الراحل الحبيب بورقيبة نائبا لمدير وكالة تونس إفريقيا للأنباء. هاج الصحافيون وماجوا ودعوا إلى جلسة عامة لجمعية الصحافيين التونسيين. صبوا جام غضبهم على هذا التعيين خاصة أن بن علي قد أنشأ وقتها لجنة لتطوير الإعلام متركبة من السادة الحبيب بولعراس (إعلامي) ومنصر الرويسي (عالم اجتماع) ومحمد بن إسماعيل (ناشر) قبل أن يعين لاحقا بولعراس وزيرا للإعلام.
اقترح البعض توجيه رسالة إلى الرئيس لعرض القضية والطلب منه إبعاد 'رموز' الإعلام السابق عن إدارة دفة الأمور في 'العهد الجديد' لكن محسوبكم كاتب هذا المقال قام بكل حماسة، وحتى تهور، ليقول لقد بعثنا برسائل لا حصر لها إلى الرئيس وهو على اطلاع كامل بوضع قطاع الإعلام لكنه لا يبدو راغبا في إصلاحه لأن من يريد فعلا لا يعين شخصا كهذا في مثل هذا المنصب!! عجت القاعة بالتصفيق لكن صاحبنا بقي في منصبه بل وقرّع وزير الإعلام، الذي أخطأنا في اعتباره ليبراليا، الصحافيين لاحتجاجهم ذاك فكان أن سار الإعلام تدريجيا في عهد بن علي في الطريق الذي يعرفه الجميع. 
لا أريد عقد مقارنات ظالمة ولكن هل نقول ما أشبه الليلة بالبارحة؟!! قد يفهم المرء أن تكون الحكومة الجديدة في تونس غير قادرة بين عشية وضحاها على استئصال قيادات أمنية ملوثة أو ملاحقة رجال أعمال نافذين ولكن ما الذي يجبرها على أن تلجأ وبمثل هذه السرعة إلى تعيين شخصيات إعلامية ذوي شبهة أو في أضعف الاحتمالات مثيرة للجدل؟! وما الذي حملها على تعيين قيادات تحريرية وهو ما لم يقم به من قبل لا بورقيبة ولا بن علي حيث كان يترك ذلك لكل مؤسسة تدبره كما تشاء؟! وما الذي حمل أول حكومة في تونس منبثقة عن انتخابات حرة ونزيهة أن تنسج على منوال حكومات سابقة سيئة السمعة عوض أن تقدم نموذجا مختلفا في التشاور الواسع مع أهل المهنة قبل اتخاذ قرارات تضمن لها أوسع وفاق ممكن؟!! 
إذا استمر هذا التوجه فإن من يفترض أنهم حماة الثورة والحريصون عليها باتوا يسلمون أعداءها تدريجيا الحبل تلو الآخر لخنقها... فهل أنتم منتهون؟؟!!



محمد كريشان
2012-01-10

آلوزير يقوم بدعاية له و لحزبه على صفحته على الفيسبوك ويتجاهل الشعب التونسي


Tunisie – Ennahdha : La dictature est en marche !


Tunisie – Ennahdha : La dictature est en marche !



À l’approche du premier anniversaire de la Révolution du 14 janvier, la transition « démocratique » prendra, selon toutes vraisemblances, le chemin le plus long, tortueux et semé d’embûches. Le nouveau gouvernement provisoire n’aura pas perdu de temps pour semer le doute dans les esprits. Une quinzaine de jours à peine d’exercice du pouvoir et deux mois et demi après leur victoire aux élections du 23 octobre, le parti Ennahdha ne tarde pas à faire tomber les masques. La construction d’une dictature au nom du peuple, de son guide Ghannouchi et du Divin est en marche. Après le coup d’Etat médical de 1987, 2012 sera également l’année du « Changement », celui d’un coup d’Etat institutionnel en construction.

Tout régime autoritaire a ses règles auxquelles les dictateurs en herbe ne sauraient échapper. La construction de la dictature tourne autour de trois axes essentiels que sont la répression policière, le contrôle des médias et une idéologie fasciste qui se cristallise généralement autour du concept de l’identité. À cela s’ajoute, subsidiairement, le principe du culte de la personnalité. En l’absence d’une de ces données, le régime est mis en danger et le mouvement Ennahdha, en l’espace de deux semaines, prouve qu’il n’entend pas déroger à ces règles.

Le coup d’Etat institutionnel commence avec l’Organisation provisoire des pouvoirs publics et le péché originel sera celui des alliés en déperdition que sont Ettakatol et le CPR qui n’ont pas vu le danger venir, signant un chèque en blanc aux desseins hégémoniques des islamistes. Mohamed Bennour, porte-parole d’Ettakatol l’avait déclaré en personne à Business News, « nous avons fait une erreur », allant jusqu’à avouer que le projet approuvé n’avait pas été étudié. Ennahdha, pour noyer le poisson et calmer les ardeurs des contestataires, fait quelques petites concessions mais le mal est fait, les islamistes s’emparent de l’essentiel du pouvoir. Institutionnellement légitimes avec deux partis dits de gauche pour alibi (comme c’était le cas en Iran après la Révolution ayant déchu le Shah), les dirigeants d’Ennahdha peuvent, à présent, se montrer sous leur vrai visage.

La question de la sécurité d’abord. Le principe dictatorial est simple : accuser des parties obscures qu’on appelle aujourd’hui l’extrême gauche ou la gauche tout court (au temps de Ben Ali c’était les islamistes), de vouloir installer le chaos en appelant à des mouvements de protestations. Les coupables, ces ennemis de la patrie, doivent être maîtrisés et, pour cela, l’emploi de la force ou l’intimidation ne sont pas écartés.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des sit-inneurs affirmant avoir été menacés par des militants d’Ennahdha de plusieurs années d’emprisonnement s’ils ne mettaient pas fin à leur sit-in. D’un autre côté, les enseignants et les étudiants venus protester au ministère de l’Enseignement supérieur ont été physiquement agressés par les forces de l’ordre, qui, parait-il, ont usé de la violence sans que l’ordre leur soit donné. Par ailleurs, le limogeage annoncé par le Syndicat (mais non confirmé par le ministère de l’Intérieur) de Moncef Laâjimi de la direction des brigades d’intervention, éveille des suspicions quant à la volonté d’Ennahdha d’avoir un contrôle plus efficace des forces de l’ordre. Notons enfin qu’Ennahdha dispose d’un appareil sécuritaire qui lui est propre et qui est généralement déployé lors des manifestations de ses partisans ou encore à l’occasion d’un déplacement de ses dirigeants. Ce service d’ordre reconnaissable généralement par le port d’un gilet blanc avec le logo du parti rappelle les milices RCD ou encore celles de Mohamed Sayeh du temps de Bourguiba (les premières du genre dans la Tunisie moderne).



Le contrôle policier en marche, Ennahdha s’attaque à présent aux médias. En effet, qu’est-ce qu’une dictature sans contrôle total de la communication et de l’information ? Les islamistes le comprennent mieux que personne et se sont attachés, depuis qu’ils sont au pouvoir, à pointer du doigt les médias. Pour préparer le terrain, Rached Ghannouchi, Hamadi Jebali et Samir Dilou se sont relayés dans les médias pour dire tout le mal qu’ils pensent d’eux et la nécessité de recadrer les journalistes ne répondant pas à la volonté du peuple. La piqure injectée, ils attendront quelques jours avant d’annoncer unilatéralement, les remplacements à la tête des médias publics. Et quoi de mieux pour mettre en place la propagande dictatoriale que de mettre en poste les plus compétents dans le domaine, les anciens agents de l’appareil d’Etat et propagandistes de Ben Ali ? Il est attendu d’eux qu’ils jouent le même rôle joué à l’époque et le travail de sape a déjà commencé ; le nouveau PDG de la Télévision nationale, Adnene Khedher, ayant en effet envoyé une « demande », par huissier notaire, au directeur de l’hebdomadaire Al Oula, l’enjoignant de ne pas publier un dossier le concernant, prévu pour l’édition de demain, mercredi 11 janvier 2012. Nous avions en outre déjà évoqué l’agression physique des journalistes au ministère de l’Enseignement supérieur et la confiscation de leur matériel, rendu après destruction de preuves compromettantes.

Le troisième axe enfin est idéologique. Le principe est de faire accepter à la population les deux premières règles dictatoriales, le but n’étant pas de finir comme les récents dictateurs déchus. La question de l’identité reste le concept idéal pour tout dictateur fascisant. Ce concept, vieux comme le monde est généralement à la base de nombreux génocides ou épurations ethniques dans le monde, et consiste à faire émerger le principe de la pensée unique, où ceux qui sont différents ou considérés comme tels sont les ennemis de la nation.
La nouvelle identité à la mode, en Tunisie, est l’identité « arabo-musulmane », et le parti islamiste est le mieux placé pour en maîtriser la portée et se l’approprier. Tout ce qui ne répond pas à ce qualificatif identitaire est un danger pour la Tunisie. Une identité dite arabo-musulmane n’ayant aucun sens en soi, car elle pourrait théoriquement englober et assimiler les Tunisiens au Saoudiens, par exemple. L’analogie de l’identité d’un Tunisien à celle d’un citoyen de pays du Golfe est donc sujette à toutes les interrogations. Mais qu’à cela ne tienne, l’identité sera imposée et le Tunisien sera « arabo-musulman » ou ne sera pas. Il faut éviter de parler des langues étrangères (le français notamment considéré comme « pollution linguistique » parlé par les « déchets de la francophonie), s’ouvrir à d’autres cultures ou montrer sa diversité. Le retrait identitaire est un des socles de l’intégrisme idéologique et de la dictature de la pensée unique. Ennahdha excelle dans le domaine, jusqu’à obliger les partis de l’opposition craintifs et traumatisés par leur échec, à répéter à qui veut l’entendre qu’ils sont « attachés à l’identité arabo-musulmane de la Tunisie », quel que soit le sujet qu’ils abordent.

Pour finir, les dirigeants ne peuvent pas, à eux seuls, instaurer cette nouvelle dictature. Ils ont besoin d’une base solide et dévouée. Cette base criera des slogans antisémites à l’accueil du chef du Hamas, cette base se déplacera dans toutes les manifestations contre le pouvoir afin de les faire échouer, et donner l’illusion d’une population qui soutient le régime, sans faille, à l’image des klaxons et des manifestations de joie au soir d’un certain 13 janvier. Les sympathisants du parti islamiste donnent aujourd’hui leur bénédiction à la nouvelle dictature… Au nom du peuple, de Dieu et de Jebali, Amen !

Crédit photo : Le Maghreb

Monia Ben Hamadi

الديمقراطي التقدمي و حزب آفاق

جتماع لتحضير الندوة الصحفية المشتركة بين الحزب الديمقراطي التقدمي و حزب آفاق تونس للاعلان عن مسار توحيد القوى الوسطية يوم الاربعاء 11 جانفي2012 على الساعة 12 بقاعة الندوات بالمشتل - العاصمة

: كــوادر نهضوية للإنقلاب على وزارة الداخلية

vendredi 9 décembre 2011

A nos Sit-inneurs de BARDO 1

Sit-inneur, mon ami,
Ma pensée est toute pour toi ce soir.
En te rendant visite cet après-midi,
J’ai été ébloui par ton sens du Devoir
Envers ton Peuple et ton Pays
Et nos Martyrs et leurs Mémoires
A commencer par Bouazizi-un Horchani°
Et ceux de Sidi Bouzid, de Metlaoui
De Kasserine et de Gafsa
De Degache et de Thala
Du Kef et de Sbeïtla
De Tozeur et de Jendouba.
Et, certainement, j’en oublie !

Malgré l’inconfort, le froid et la pluie
Et ta couche à ras le sol,
Et cela depuis plusieurs nuits
Tu n’as manifesté aucun ras le bol.

J’ai été aussi impressionné
Par ta détermination de combat
Contre les machiélavéliques  projets
Des Djebali, des Ghannouchi et cetera
Sans oublier  les Ben Jaafar et Marzouki
Et leurs penchants pour les honneurs
Aux dépens des intérêts de la Tunisie,
Aux dépens des Valeurs
Qui, dans le passé, nous ont unis.

Sit-inneur, mon ami
Sache qu’aujourd’hui
Tu es le fer de lance de notre Victoire.
Quand le doute nous saisit
El que le spleen nous envahit
En toi nous concentrons tous nos espoirs.
Et à l’instar de Gavroche de Paris
Tu symboliseras notre Combat, dans l’Histoire

http://rumor.hypotheses.org/files/2011/10/La-tombe-de-MOhamed-Bouazizi.pdf

Salah HORCHANI

lundi 5 décembre 2011

مطالب اعتصام باردو 1

Mobilisation organisée pour Mardi !!!

Mobilisation organisée pour Mardi !!! Tous les partis, associations, collectifs, syndicats, universitaires, avocats, juges, magistrats, indépendants, étudiants, etc... doivent appeler et participer à une mobilisation sans précédent pour Mardi 6 Décembre date d'examen par la Constituante du projet de loi relatif a l'organisation provisoire des pouvoirs publics

les revendications seront :
• La diffusion en direct des séances plénières de l’Assemblée Constituante.
• La nécessité de la séparation des pouvoirs et la définition des prérogatives de chaque pouvoir
• Le refus du cumul des pouvoirs entre les mains du chef de Gouvernement ou celles d’un parti.
• La nécessité du recours à la majorité de 50%+1 pour la nomination des trois présidences (...celle de l’Assemblée Constituante, celle de la république et celle du gouvernement) et l’application de la même majorité de 50%+1 pour la motion de censure (révocation du gouvernement ou de l'un des ministres).
• Le vote pour chaque article de la Constituante avec la majorité des 2/3.
• La majorité des 2/3 doit être appliquée pour l’adoption des articles de la Constitution ainsi que pour l’approbation de la Constitution, même en deuxième lecture.
• Le rejet du transfert de toutes les prérogatives du Conseil Constitutionnel au chef du Gouvernement en cas d’empêchement du fonctionnement normal des pouvoirs, tel que mentionné à l’article 11 point 6 du projet de règlement provisoire des pouvoirs publics.
• La nécessité d’inscrire le code du Statut Personnel dans la Constitution.
• L’interdiction de cumuler les fonctions de membre de la Constituante et membre du Gouvernement.
 

samedi 3 décembre 2011

Hamadi Jbeli : Il serait possible de placer la Banque Centrale sous la tutelle du premier ministre ...

Au cours d’un sit in observé hier, le personnel de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a appelé les élus de la Constituante à "prévoir un chapitre au sein du projet de la constitution, réservé à la consécration de l’indépendance structurelle de la Banque Centrale de Tunisie" et " prévoir impérativement des textes réglementaires détaillés garantissant l’indépendance totale de la Banque Centrale de Tunisie à tous les niveaux précités ".

Hamadi Jbeli : Il serait possible de placer la Banque Centrale  sous la tutelle du premier ministre ...
Revenant sur cette affaire, Hammadi Jbali candidat d'Ennahdha au poste du chef du gouvernement, invité hier sur les ondes d’Express FM, a évoqué la polémique de l'indépendance de la Banque centrale. " Il  n'a pas écarté la possibilité que la BCT soit placé sous la tutelle du premier ministre qui aura les prérogatives entre autres de nommer son Gouverneur ". Toutefois, il a affirmé que " la banque ne sera jamais soumise à aucune influence d'un parti politique faisant notamment allusion à Ennahdha ".

Ecouter l'interview de Hammadi Jbali sur Express Fm

راشد الغنوشي، الدستور، التطبيع مع إسرائيل، و الحقـــــــــــــــائق الخفيَــــــــــــــــــــة

راشد الغنوشي، الدستور، التطبيع مع إسرائيل، و الحقـــــــــــــــائق الخفيَــــــــــــــــــــة

Le taux de croissance atteint les 0% et celui du chômage les 18%

Le gouverneur de la banque centrale Mustapha Kamel Ennabli annonce que le taux de croissance en cette fin d'année 2011 atteindra les 0% et même moins. Ce qui provoquera une baisse dans la création de l'emploi et  le taux du chômage atteindra les 18%.

lundi 28 novembre 2011

Gafsa : les habitants portent plainte contre le gouverneur et la CPG

Plus de 500 personnes ont signé ce dimanche 27 novembre, au gouvernorat de Gafsa, une pétition invitant à agir d’urgence contre le gouverneur de la région et le président-directeur général (PDG) de la Compagnie de Phosphate de Gafsa, à cause de ce qu’ils ont appelé, les décisions arbitraires qui ont été prises depuis la fin du mois de février.
Mohammed Latrech, employé dans la CPG, a déclaré au micro de Shems FM que les violents affrontements et les sit-in se manifestent à chaque fois que le gouverneur de Gafsa ou le président-directeur général prennent une décision « non innocente ».
Il a également signalé que cette plainte sera déposée auprès du Procureur général du Tribunal de la première instance de Gafsa ce lundi 28 novembre 2011. (Shems Fm)

démission de abdel aziz belkhouja du parti républicain

Lettre aux Républicains, Après avoir passé neuf mois en tant que président du Parti Républicain, après avoir tenté, avec vous, de créer un mouvement qui puisse rassembler les forces vives de notre pays autour d'un projet issu des valeurs portées par la Révolution et qui puisse nous faire accéder à un niveau supérieur de civilisation, après avoir tenté d'unir les forces démocratiques autour d'une coalition et après m'être présenté en tant que tête de liste du Pôle Démocratique Moderniste au Gouvernorat de Bizerte pour l'Assemblée Constituante, il m'appartient aujourd'hui de tirer les leçons de ce scrutin et de prendre la décision qui en découle. - Considérant mon échec lors de l'élection à l'Assemblée Nationale Constituante malgré le score honorable de ma liste à Bizerte avec plus 5 000 voix, - Considérant que, malgré nos efforts continus, le Pôle n'a pas su cerner de façon pertinente les attentes du peuple, - Considérant que le temps presse pour préparer les futures échéances électorales, - Considérant que l'exercice de la démocratie nécessite - au-delà des égos et des efforts individuels - une lecture exigeante et critique des résultats du scrutin, J'ai, en mon âme et conscience, décidé de présenter ma démission en tant que président du Parti Républicain, et ce pour donner aux forces vives de ce parti la possibilité de définir au plus vite une nouvelle politique plus apte à lui assurer le succès. Je serai toujours au service de ce parti en pensant à tous ces moments où, ensemble et portés par notre seule foi en notre pays, nous nous sommes battus, avec nos qualités et nos défauts, de toutes nos forces pour tenter de relever les défis. Je voudrais remercier de tout mon cœur tous ceux qui ont cru en notre projet, tout ceux qui ont voté pour ma liste et qui s'y sont investis. Je voudrais également m'excuser de ne pas avoir été à la hauteur de leurs aspirations. Vive la Tunisie libre, digne et républicaine. Abdelaziz Belkhodja, novembre 2011

"ضرورة تشريك القضاة ممثلين في جمعيتهم في اللجان الفنية الخاصة بصياغة الدستور المرتقب "

أكد المكتب التنفيذي لجمعية القضاة التونسيين "ضرورة تشريك القضاة ممثلين في جمعيتهم في اللجان الفنية الخاصة بصياغة الدستور المرتقب " داعيا إلى وضع أحكام خاصة بالسلطة القضائية ضمن التنظيم المؤقت للسلط العمومية تأخذ في الاعتبار المبادئ العامة لاستقلال القضاء ومعاييره الدولية قطعا مع المنظومة القضائية البائدة.
وجاء في بيان صادر عن مكتب الجمعية المجتمع   السبت 26 نوفمبر 2011  انه قدم للجنة التنظيم المؤقت للسلط العمومية المنبثقة عن المجلس الوطني التأسيسي مشروعا حول التنظيم المؤقت للسلطة القضائية يتضمن بالخصوص حل المجالس العليا القضائية الحالية وإنشاء هيئة عليا قضائية مؤقتة.
وتتألف هذه الهيئة من قضاة مشهود لهم بالكفاءة والنزاهة والاستقلالية ويصادق عليها المجلس الوطني التأسيسي وتتكفل بشؤون القضاء إلى حين انتخاب المجالس القضائية العليا وفق المعايير الدولية لاستقلال القضاء.
المصدر: وكالة تونس إفريقيا للأنباء


samedi 19 novembre 2011

L'Arabie Saoudite ouvrira son ciel aux avions d'Israël pour attaquer l'Iran

L'Arabie saoudite a procédé à des essais visant à retirer ses défenses anti-aériennes pour permettre aux avions israéliens de bombarder les installations nucléaires iraniennes, affirme le Times. Le quotidien britannique révèle que Riyad aurait accepté d'ouvrir un couloir aérien au nord du pays, ce qui permettrait à l'aviation israélienne de raccourcir son trajet jusqu'à l'Iran. Les quatre objectifs principaux pour un raid sur l'Iran seraient les installations d'enrichissement d'uranium à Natanz et Qom, le bâtiment de stockage de gaz à Ispahan et le réacteur à eau lourde d'Arak.
Ces objectifs se situent à 2.250 km d'Israël, c'est-à-dire la limite de ce que peuvent parcourir les bombardiers israéliens, même ravitaillés en vol. Passer par le couloir saoudien arrangerait donc fortement Israël.
«Les Saoudiens ont donné leur accord pour laisser passer les Israéliens d'un côté et ils regarderont de l'autre», a déclaré au Times une source américaine. «Tout ceci a été fait avec l'accord du Département d'Etat américain.»
Selon les informations du Times, cet accord est de notoriété publique en Arabie Saoudite. Le quotidien britannique explique que, malgré la tension entre les deux gouvernements, Arabie Saoudite et Israël partagent une haine mutuelle de Téhéran et une crainte commune des ambitions nucléaires de l'Iran. «Nous le savons tous. Nous allons les laisser [les Israéliens] passer et ne rien voir», explique une source saoudienne du Times.
Les officiels israéliens n'ont pas voulu commenter ces révélations du Times. Le quotidien a également interrogé Aharaon Zeevi Farkash,  chef du renseignement militaire israélien jusqu'en 2006. Ce dernier a déclaré: «Je sais que l'Arabie saoudite a encore plus peur du nucléaire iranien qu'Israël.»
Le 9 juin, le Conseil de Sécurité de l'ONU a adopté une nouvelle résolution, la quatrième depuis 2006, pour tenter de convaincre l'Iran de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Ces sanctions n'auront «aucun effet», a assuré deux jours plus tard le président iranien. Le 11 juin, l Mahmoud Ahmadinejad a également fustigé le président américain pour sa «grave erreur» et assuré qu'Israël était «condamné».

Tunisie-gouvernement: Marzouki à Carthage, Jbali à la Kasba et Ben Jaâfar au Bardo

Tunisie-gouvernement: Marzouki à Carthage, Jbali à la Kasba et Ben Jaâfar au Bardo Tunisie-gouvernement: Marzouki à Carthage, Jbali à la Kasba et Ben Jaâfar au  Bardo

samedi 15 octobre 2011

Message à mes Compatriotes de Tunisie et d’ailleurs

Chers Compatriotes,

Dimanche 23 octobre 2011, nous prendrons, en Tunisie, le chemin des urnes pour les premières élections démocratiques dans l’Histoire de notre Pays, et ce, pour ouvrir une nouvelle page en désignant nos représentants à l’Assemblée Nationale Constituante, chargée d’écrire la Constitution de la Deuxième République Tunisienne, Texte-Mère de toutes les Lois qui vont gérer la vie de nos enfants et de nos petits-enfants  pendant les prochaines décennies. En ce jour, c’est le destin de chaque citoyen et la destinée de la Nation qui seront  en jeu. En outre,
une fois élue, l’Assemblée Constituante sera l’Unique Instance représentant, réellement et sans aucune ambiguïté, la Volonté Populaire. N’oublions pas que l’Assemblée Constituante fut, et reste, la plus importante Victoire Révolutionnaire de notre Peuple, après la chute du Régime Zinochet et les premières tergiversations du Pouvoir Transitoire, Victoire arrachée grâce à une mobilisation déterminée et persévérante, revendication qui a été soutenue par le Conseil National de la Protection de la Révolution, par tous les Partis Politiques non Collabos, par l’Union Générale Tunisienne du Travail et par toutes les Organisations, réellement Démocratiques, de la Société civile.

L’enjeu est donc énorme et chaque vote comptera.


Pour barrer la route à tous ceux dont le dessein est de nous spolier de notre Révolution (en la déviant de ses idéaux de Liberté-Dignité-Démocratie-Egalité, slogan
crié, jusqu’à leur dernier souffle, par les Martyrs de notre Révolution de Jasmin,  et en  précipitant  le Pays dans une Dictature brune-verte théocratique sans retour,  dont les incidents  vécus dernièrement  donnent un avant-goût), faîtes circuler, tous azimuts, le message suivant :
«Votez pour toute Liste, exceptées celles des Islamistes, déclarés ou cachés ».

Avec mes Salutations Révolutionnaires,

vendredi 14 octobre 2011

La Tunisie joue sa liberté

Pendant que la France vit ses dernières heures de primaires citoyennes, la Tunisie retient son souffle, en vue d'une "Constituante" cruciale pour son avenir. Pour la première fois, des citoyens vont pouvoir choisir, en toute liberté, ceux qui auront les pleins pouvoirs pour redessiner les institutions et rédiger la première constitution de l'après-Ben Ali.

Jusqu'ici, la Tunisie a fait un sans-faute pour gérer la transition. Grâce à la maturité d'un peuple qui a su s'auto-limiter, au gouvernement provisoire qui a su tenir le gouvernail, et à quelques figures de sagesse exemplaires comme Yadh Ben Achour. Son comité de juristes a fait voter une loi électorale et a su tenir les deux bouts d'une instance où siège une myriade d'organisations allant des communistes aux islamistes.

Ce parcours de l'après-révolution doit être salué. Il est admirable. Les Tunisiens peuvent être non seulement fiers de leur révolution mais aussi du chemin parcouru depuis. Ils ont tous les atouts pour réussir l'après. Un petit pays, plutôt éduqué, plutôt sécularisé, et une économie prometteuse, qui ne repose pas sur l'exploitation d'hydrocarbures mais sur l'ouverture : le tourisme. On aimerait croire que cela suffira. Mais voilà que se profile le plus difficile. Dans cette démocratie balbutiante, les Tunisiens doivent choisir les rédacteurs de leur avenir parmi cent listes où surnagent cinq grands partis, dont le parti islamiste Ennahda, sans doute le plus connu. Le délai a été court pour rattraper ces écarts de notoriété.

Les premières enquêtes situent les islamistes entre 20 % et 30 %. Mais le danger réside moins dans le score d'Ennahda que dans le manque de lucidité des politiques qui lui font face. A l'exception du tout nouveau parti Doustourna de Jawhar Ben Mbarek (jeune, juriste et laïque), tous semblent avoir renoncé à mener une bataille sémantique capitale : éviter que l'islam apparaisse comme la religion de l'Etat tunisien.
Ce sera l'obsession inavouée des élus d'Ennahda, souvent avocats et maîtres dans l'art du double discours. "Démocrates" quand ça les arrange mais à l'affût pour poser, ici ou là, des formulations "théocrates" dans la Constitution. Avant même d'entamer les négociations, ils sont parvenus à assimiler la "laïcité" à une forme d'athéisme, voire à de la colonisation occidentale. Qu'en sera-t-il pendant et après ?

Selon un scénario bien rodé et bien connu, Ennahda se présente déjà comme un "juste milieu" comparé aux excès salafistes qui se déchaînent. Après avoir attaqué des maisons closes et le film de Nadia El Fani, Laïcité Inch' Allah, les voilà qui s'en prennent à la chaîne de télévision privée Nessma... pour avoir diffusé le très beau film de Marjane Satrapi, Persepolis, qui raconte la prise de pouvoir des intégristes en Iran et représente Dieu dans une scène. Le directeur de la chaîne, Nebil Karoui, a commencé par tenir bon, avant de commettre une volte-face spectaculaire. Allant jusqu'à présenter ses excuses pour avoir porté atteinte au "sacré". Cette capitulation en rase campagne envoie un signal terrible. L'intimidation paie, et rien ne lui résiste. A moins d'un sursaut, laïque et déterminé, la liberté d'expression - si chèrement acquise - est en sursis en Tunisie.

الكاف-سوسة:العثور على قنابل يدوية والقبض على ليبي بحوزته "كلاشنيكوف

الكاف-سوسة:العثور على قنابل يدوية والقبض على ليبي بحوزته "كلاشنيكوف" 

 

   ولاياتا الكاف وسوسة (وات) - عثرت قوات الأمن داخل منزل مهجور
غير بعيد عن مقر منطقة الشرطة بالكاف المدينة على سبع قنابل يدوية
وأفاد مصدر أمني مطلع مراسل (وات) بالجهة ان البحث جار عن شخصين كانا يترددان باستمرار على هذا المنزل فيما فتح تحقيق لمعرفة مصدر هذه القنابل التي تم اخفاؤها داخل حقيبة يدوية وعن كيفية ادخالها الى البلاد.

 كما تم مساء الأربعاء بحي المنازه من معتمدية القلعة الصغرى بولاية سوسة القبض على ليبي في حوزته قطعة سلاح رشاش من نوع "كلاشنيكوف" و25 طلقة
ذلك ما صرح به  لمراسل "وات" الرائد نزار غدير رئيس فرقة التوقي من مخاطر الإرهاب بسوسة الذي أوضح أن عملية إيقاف المضنون فيه تمت بناء على تحريات تفيد بأن شخصا من بلد مجاور يتردد على تونس حاملا معه أسلحة وبعد العثور على السلاح في المنزل الذي يقيم فيه المعني بالأمر تم إيقافه وصاحب المنزل ويتواصل البحث في إطار التحقيق لمعرفة ما إذا كانت هناك أطراف أخرى مشاركة والغاية من إدخال السلاح إلى تونس

تونس - إضراب كامل في التجاري بنك يومي 17 و18 أكتوبر








اجتمع يوم الخميس 13 أكتوبر 2011 بالمقر الاجتماعي لشركة التجاري بنك موظفو وأعوان الشركة و الهيكل النقابي للبنك ليقرروا إضرابا عاما لمختلف مقرات البنك المحلية والجهوية و الفرعية  يومي 17 و18 أكتوبر الجاري وذلك بناء على رفض الحوار الاجتماعي من قبل الإدارة العامة للتجاري بنك وتواصل رفضها العمل على إيجاد حلول جذرية وملائمة للمطالب التي بدأت المفاوضات من اجلها قبل شهر ماي الفارط حسب تصريح السيد محمد فتحي محجوب مدير عام التجاري العقارية و أمين عام نقابة موظفي التجاري بنك.

والمطالب تشكلت في 14 نقطة وتتمثل في احترام الحق النقابي بكل جوانبه بما في ذلك تشريك النقابة في كل ماهو اقتصادي واجتماعي وفق التشريع الجاري العمل به وتحسين ومراجعة المنح إلى جانب صرف المنح العينية على كل الأجور طبقا للفصل 18 من الاتفاقية المشتركة للبنوك وللاستشارة القانونية للتفقدية العامة للشغل والمصالحة والإدارة العامة للشغل.

وتطالب النقابة كذلك بمراجعة قيمة وطبيعة بعض المنح المسندة بصفة ظرفية "الأعياد ورأس السنة" وتخفيض نسبة الفائض على القروض المسندة للموظفين على غرار ما هو معمول به في البنوك الأخرى, هذا إلى جانب وضع حد ادني لمنحة التحفيز "bonus  "وذلك لتشمل كافة الموظفين دون استثناء مع تحديد مقاييس عادلة عند إسناد هذه المنحة وإشراك الطرف النقابي في صياغة مشروع التصنيف الوظيفي " nomenclature de fonction "  باعتماد معايير مضبوطة تخول التدرج المهني السليم.

وتطالب النقابة من جهة أخرى بإلغاء العمل بالفروع أيام السبت طبقا لإحكام الاتفاقية المشتركة إلى جانب إعادة النظر في قرار إلغاء منح رؤساء الفروع والجهات عند انتهاء مهامهم إلى جانب دعم الموارد البشرية بالفروع طبقا لمقتضيات النشاط بها واحترام مسؤول الموارد البشرية لجميع الموظفين وممثليهم وتغيير سياسته تجاههم مما يسهم في خلق مناخ اجتماعي سليم.

كما تطالب النقابة أيضا بمراجعة ملفات بعض الأعوان الذين سلطت عليهم عقوبات آلى جانب الانتدابات و توضيح مهام ومسؤوليات المدير العام المساعد للمؤسسة.    

كما أشار السيد محمد فتحي محجوب مدير عام التجاري العقارية و أمين عام نقابة موظفي التجاري بنك انه قد تم يوم الثلاثاء 11 أكتوبر 2011 انعقاد جلسة اللجنة المركزية للتصالح برئاسة السيد لسعد الهرماسي رئيس مصلحة فض النزاعات وذلك للنظر في برقية التنبيه بالإضراب الصادر عن الاتحاد العام التونسي للشغل ولم يتم التوصل إلى أي اتفاق بين الطرفين.

و أكد السيد محمد فتحي محجوب أن الطرف النقابي بذل العديد من المجهودات لإيجاد الحلول الملائمة للحفاظ على المناخ الاجتماعي و خصوصية المؤسسة في إطار الظرف الاستثنائي الذي تمر به البلاد إلا أن الطرف الإداري يواصل رفضه الحوار لفض الإشكالات والمطالب الاجتماعية المتراكمة.

في حين اتصلت المصدر بالطرف الادراي للبنك في شخص مدير الموارد البشرية السيد محمد نجيب مروان الذي قال بدوره " إنشاء الله هذا الإضراب لن يحصل" دون أن يوضح أو يبرر لنا أية معلومات أخرى.

ويذكر أن موقف الطرف الإداري يوم انعقاد جلسة اللجنة المركزية للتصالح في 11 أكتوبر 2011 هو "أن الإدارة قد عبرت عن استعدادها التام للحوار مع الطرف النقابي لتلبية الطلبات في إطار الإمكانيات المالية للمؤسسة حيث برهنت عن ذلك خلال أعمال هذه اللجنة رغم ما يمر به البنك من صعوبات على مستوى الهيكلة المالية والتطور الهائل لكتلة الأجور مقابل ضعف نمو الناتج البنكي الصافي".

رحمة الشارني