Des révélations aussi surprenantes
qu’inattendues confirment la thèse du complot fomenté par l’ex Régente
de Carthage à travers des SMS envoyés à des complices en Tunisie afin
qu’ils sèment le désordre en Tunisie.
Décidément, Leïla Ben
Ali, l’épouse de l’ancien chef d’Etat tunisien, n’en finit pas de faire
parler d’elle en Tunisie. Même depuis son exil forcé en Arabie Saoudite.
Elle revient sur le devant de la scène médiatico-politique pour une
histoire de SMS qu’elle aurait envoyés dans les semaines qui ont suivi
la chute de la dictature afin de semer un vent de panique dans le pays.
Le site tunisien Kapitalis
est revenu ce week-end sur cette affaire, apportant des éléments
d’explication sur ce qui a longtemps été considéré comme une rumeur. "La
thèse du complot fomenté par l’ex-couple présidentiel avec la
complicité de certains de ses obligés restés en Tunisie avait longtemps
alimenté les discussions dans le pays, sans que des preuves tangibles ne
viennent les étayer, rappel Kapitalis. Les services de sécurité
avaient annoncé l’arrestation d’individus distribuant des sommes
d’argent à des délinquants et les incitant à semer l’anarchie dans
plusieurs villes du pays (incendies, dégradations, destructions,
agressions…), mais ils n’ont pas révélé les résultats des enquêtes
menées ni l’identité des personnes arrêtées ni leurs desseins ni leurs
commanditaires."
Un complot déjoué par erreur
Or, depuis et de façon tout à fait inattendu, des
révélations sont venues prouver la véracité de ces faits. Grâce à un
homme, Mohamed Chérif Jebali, témoin dans le procès du policier Samir
Feriani qui s’est tenu jeudi dernier. « Des SMS ont été envoyés à des
hommes d’affaires, des responsables politiques (qui sont aujourd’hui à
la tête de partis) et d’autres personnes pour qu’ils provoquent le
désordre et empêchent la transition démocratique », a avancé Me Ben
Amor, cité par Kapitalis. Des enlèvements de personnalités et des
attentats faisaient également partis du plan conçu par l’ex Régente de
Carthage. Lequel a finalement échoué, en raison d’une erreur de
débutant : un SMS aurait été envoyé par mégarde à un avocat qui a
ébruité l’affaire, la court-circuitant par la même occasion. Une enquête
est en cours.
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